Qui sont les aidant·es ?
25% des Français.es sont aidant.es (contre 19% en 2022). Les aidant.es restent majoritairement des femmes (54%), et sont en activité professionnelle à 58%. L’aidance touche toutes les catégories d’âge, mais 28% des aidant.es ont entre 50 et 64 ans, et 23% ont 65 ans et plus. Une partie importante des aidant.es aident un.e de leurs parents (47%).
Quelles sont les types d’aidance ?
La majorité des aidant.es aident un.e proche en situation de dépendance due à la vieillesse (53%), 36% aident un.e proche malade et 23% aident un.e proche en situation de handicap. 77% des aidant.es viennent en aide à une personne, et 23% aident plusieurs personnes. 66% des aidant.es sont les aidant.es principaux de la personne aidée. 70% des femmes aidantes sont des aidantes principales de leurs proches.
Comment évolue l’auto-reconnaissance des aidant.es ?
Le terme “aidant” est de plus en plus connu parmi la population française : 88% des Français.es ont entendu parler du terme “aidant”, et 61% ont une idée précise de ce dont il s’agit. 68% des aidant.es se perçoivent comme tels, et parmi eux :
- 48% des aidant.es utilisent ce terme pour décrire leur situation auprès de leur entourage.
- 34% des aidant.es ont été aidé par leur entourage (famille, ami.es, voisin.nes, collègues…) pour se reconnaître, et 20% par des professionnel.les de santé.
Encore 1 aidant.e sur 3 ne se reconnaît pas comme tel (contre 1 sur 2 en 2022).
De quels soutiens bénéficient les aidant.es ?
La majorité des aidant.es peuvent s’appuyer sur de l’aide : 54% des aidant.es sont aidé.es par un ou des membres de la famille et 27% par des professionnels. Mais 23% des aidant.es sont seul.es à s’occuper de leur proche. Les solutions sont connues de la majorité des aidant.es : 61% des aidant.es connaissent les associations d’aidant.es, 55% le congé de proche aidant et 51% les formations pour les aidant.es. Mais certains dispositifs demeurent encore trop peu connus : seulement 36% des aidant.es connaissent les plateformes de répit, et 26% connaissent la Journée Nationale des Aidant.es, créée en 2010.
Quelles conséquences sur les aidant·es ?
Les aidant.es restent très impactés par leur situation : 40% déclarent une fatigue mentale et émotionnelle, 33% une fatigue physique et 31% un manque de temps. S’ils perçoivent une meilleure prise en compte de leur situation par rapport à 2010 de la part des professionnels intervenant à domicile (49%), associations (47%), et professionnels de santé (43%), ils sont peu nombreux en revanche à noter une amélioration de la part du Gouvernement (29%), et des employeurs (25%).
Ce baromètre a été réalisé en ligne par BVA auprès d’un échantillon de 1005 Français, dont 461 aidant·es, entre le 11 et le 18 juin 2024.
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