L’association Un Pas Vers la Vie, lauréate de la 2ème édition du Prix Initiatives Aidant.e.s.
L’association Un Pas vers La Vie est lauréate de la 2ème édition du Prix Initiatives Aidant.e.s. A travers son prix, le collectif Je t’Aide souhaite distinguer des initiatives en faveur des aidant.e.s, qui traitent de la thématique annuelle de la Journée Nationale des Aidant.e.s
Présentez-vous en quelques lignes.
L’association Un Pas Vers la Vie a été conçue pour répondre aux demandes des familles avec enfant autiste. En 2008, elle créé son premier centre d’apprentissage à Paris 15ème et reçoit 8 enfants. Six ans plus tard, elle obtient un financement public qui la transforme en IME pour 24 enfants et délègue sa gestion à l’association AFG. Depuis, l’association aide à la création de centres d’apprentissage (3 en Ile de France) et de maison de répit (1 dans le Var) pour créer des places à toutes les familles, dont les enfants et adolescents ne bénéficient pas d’une scolarité complète.
Comment avez-vous entendu parler du Prix Initiatives Aidant.e.s ?
Grâce à Olivier Morice, Délégué Général et Émilie Court, Responsable communication qui se sont adorablement rapprochés de nous et nous ont très gentiment proposé de soumettre notre candidature.
Vous êtes lauréate du Prix Initiatives Aidant.e.s 2019. Que vous a apporté ce prix ?
Ce prix nous a donné les moyens de réhabiliter une salle snoezelen qui avait été très abîmée par nos enfants TSA et qui méritait une sacré rafraîchissement,
Ce prix a également permis à plusieurs familles de bénéficier d’un soutien financier pour un séjour découverte dans une colocation pour adultes handicapés en prévision de la future inclusion de leur jeune adulte, de bénéficier d’une éducatrice à demeure lors des vacances de février dernier, pour l’achat de matériel adapté et pour des consultations à distance avec nos consultantes québécoises (nos enfants autistes étant particulièrement réceptifs aux échanges via un écran).
Quels sont vos prochains projets ? Où pouvons-nous vous contacter ?
Nous nous consacrons depuis 2 ans à notre projet de centre d’apprentissage à Baillargues (à proximité de Montpellier), qui est évidemment suspendu du fait du confinement. Il est question de créer 20 places à destination de tous jeunes de 2 à 20 ans, en situation de handicap (quel qu’il soit), et ne bénéficiant pas d’une prise en charge quotidienne en scolarité classique, en IME ou autre.
Nous continuons à y croire et ferons tout notre possible pour le voir sortir de terre afin que les enfants puissent bénéficier d’une prise en charge complète, et permettre ainsi aux parents un retour à l’emploi. Le calendrier est simplement déplacé dans le temps. CNP Assurance,Harmonie Mutuelle et la Caisse d’Épargne sont nos premiers soutiens dans le projet, convaincus de sa nécessité. Nous espérons que d’autres partenaires nous rejoindront très vite pour le faire aboutir.
Nous sommes également en train de réaliser un guide qui définit point par point les modalités pour créer un centre d’apprentissage privé. Notre expérience de 12 ans devrait être profitable à d’autres et nous permet d’avoir un recul sur un modèle qui fonctionne sans enveloppe publique. Nous espérons ainsi créer des vocations auprès de collectifs de professionnels (psychologues ou/et d’éducateurs spécialisés), d’associations déjà existantes ou de parents désireux de se lancer. Nous espérons pouvoir la mettre à disposition de tous d’ici fin juin. Toutes les personnes intéressées peuvent d’ores et déjà me le faire savoir sur sandrine.upvv@gmail.com de façon à ce que je la leur fasse parvenir le moment venu et que je leur délivre des conseils si besoin est.
« Ce prix a permis à plusieurs familles de bénéficier d’un soutien financier pour un séjour découverte dans une colocation pour adultes handicapés en prévision de la future inclusion de leur jeune adulte, de bénéficier d’une éducatrice à demeure lors des vacances de février dernier, pour l’achat de matériel adapté et pour des consultations à distance avec nos consultantes québécoises (nos enfants autistes étant particulièrement réceptifs aux échanges via un écran). »
Sandrine Coeur-Bizot